C'est là ma Zone

dits et vagations d'une incorrigible

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Bienvenue ...

Bienvenue et bonne visite sur ce blog dont les couleurs varient aux gré des saisons !

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samedi 23 août 2008

on déménage !!!

désormais vous me lirez là-bas

dimanche 10 août 2008

Les volutes du temps

un impromptu même pas en retard...

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vendredi 1 août 2008

Entre deux mois

La jolie petite Artémis pleine de puces a joué hier, l'espace de quelques instants, avec la chienne. Il faut dire que la veille, Il Maestro l'avait appelée Armistice.

Aujourd'hui, nous avons nettoyé chez lui. Je l'avais prise, pour une fois. Elle s'y est bien plu, mais en voiture elle tient à ce que je lui tienne la main... et miaule dans les virages parce que je remets les deux sur le volant !

Mon ancien appart est vide et propre. Restitution des clefs lundi (penser à appeler l'eau et l'électricité d'ici là).

Tom le Brun a appelé. Que je n'oublie pas de le rappeler.

Ici c'est tout plein de cartons et de meubles partout : va falloir ranger tout ça ! Mais les étagères sont dans mon bureau et les livres vont bientôt trouver leur place...

Les étoiles sont belles. J'ai appris Véga, Deneb, Altaïr et Arcturus. Et hier soir j'ai contemplé ma première étoile filante. (pour cet été)

Août approche à pas de nuit, au petit jour il sera là. Êtes-vous prêts pour le mois doux ?

PS : Dotclear 2 version finale dite Mustek (?) est sorti... ça me donne des idées... t'en as pas marre de déménager ?!!

lundi 21 juillet 2008

Un jeu de plus...

jeu proposé par Akynou ; il me fallait glisser cinq titres (imposés) dans le texte. Je laisse à la sagacité de ceux qui n'ont pas eu connaissance de la liste le soin de les débusquer (les trésors, ça se mérite !).

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jeudi 17 juillet 2008

À lire ailleurs

Le très beau billet sur l'Europe (et beaucoup plus que ça) d'Agnès Maillard du Monolecte.

vendredi 11 juillet 2008

La pièce était trop calme

Impromptu de retard...

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Début d'été

Artémis, vierge farouche, crache un peu moins qu'aux premiers jours, mais souffle encore un peu quand même, à la gueule des chiens. Son septième jour ici se déroule entre station-fenêtre-quel-tristounet-jour-de-juillet, dodo-foulard-t'avais-qu'à-le-ranger, attaque-féroce-contre-orteils-dénudés-à-tes-risques-et-périls, et miaou-miaou-personne-veut-jouer-avec-moi-sauf-les-chiens-mais moi-j'veux-pas-dans-cette-maison.

Quant à moi, mes papiers multiples se rangent peu à peu, les factures se règlent, la plante se rempote, les pages des livres se tournent, hier soir j'ai fait moi-même mes premiers légumes farcis moi-même, je viens seulement de mettre de l'encre dans mon beau stylo plume acquis la semaine dernière, et reste en plan ma Zone.

J'ai raté encore une fois les Impromptus, cause fatigue cause dernière semaine ardue, et comme il s'agissait du feuilleton de l'été, en trois épisodes, me voici suspendue pour encore une semaine. Je pourrais en profiter pour écrire le reste, si la flemme ne me mange pas...

Concernant ma Zone (c'est-à-dire ici), à vrai dire, j'ai un peu envie d'arrêter, ou de faire le tri, ou de recommencer ailleurs... z'aurez des nouvelles...

Bref, petit plat (mais pas creux !) de début de vacances, un week-end théâtralo-avignonesque devrait me regonfler tout ça !

jeudi 26 juin 2008

Écrire

Écrire encore, réécrire,
reprendre le fil des mots tressés
qui sur les pages s'étagent,
se posent et se rangent.

Construire avec les mots
les stèles et les remparts
d'une ville intérieure

Fortifier la cité de murs de mots écrits,
plus solides qu'un cri, plus discrets qu'un murmure

Tracer autour des lieux sacrés les gestes rituels
libations d'encre
et sanctuaires de papier

Y célébrer les messes silencieuses
qui bâtissent la foi, loin des vertiges de la voix

Écrire et m'édifier.

lundi, seize juillet deux mille sept

Quatre fromages

Par une malchance extrême, sans doute fus-je victime de vaudou ou autre pratique magico-sorscéleratoire, lorsque j'envoyai dimanche dernier, à 23h43, mon impromptu de la semaine, celui qui devait consacrer mon grand retour sur la scène des Impromptus Littéraires après des semaines de tentatives toujours inachevées (et j'en ai, des esquisses d'impromptus !), je commis une erreur dans l'adresse (tout ça, c'est la faute à mon truc qui est pas configuré comme il le faudrait, d'abord). Me sachant susceptible de mauvaise manœuvre, je surveillai cependant ma boîte aux lettres pour ne pas y voir apparaître un "mail delivery system" ou autre aimable plaisanterie de ce genre. Rien, je me couchai rassénérée et le lendemain fut consacré à un allez-retour assez peu fructueux dans la Capitole régionole.

Quelle ne fut pas ma surprise, et ma déception, le lendemain, de ne pas trouver mon texte publié ! Le satané "mail delivery system" ayant été envoyé le lundi à 1h06, il était de toute façon trop tard.

Est-ce une raison pour ne pas vous faire part de ce que m'inspire le sujet de la semaine dernière ? Non. Aussi je prends quelques minutes pour le publier ici. Non mais.

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dimanche 20 avril 2008

Amère et cristalline

Elle n'avait pas d'autres amis,
pas d'autres trésors que cette bulle,
cristal fragile, étincelant
qui l'isolait des jeux des enfants ordinaires.
une buée teintée de bleu
le ciel, la mer, la liberté
l'enveloppait comme un nuage
et le roulis des rêves la berçait
pages-cage, papier-panier, chaînes de mots, phrases d'osier
Elle lisait ivre de livres et s'enlisait
Solitaire esseulée aveugle à sa dérive
enfance au large et sans autres amarres
que les liens des chimères, que le miroir irrésistible des sirènes.
Lorsque la vie flux et reflux
d'une vague imprévue versa son sel en pluie amère
la bulle crevée disparut, rongée
seuls restaient çà et là dispersés
des fragments inutiles de rages et de larmes
sur l'océan sans capitaine
le tintement du cristal déchiré
dans le silence de l'angoisse
Et l'enfance noyée - tel un boulet rivé aux pieds, usés, blessés par leur entrave
à l'horizon des errances à venir
noua le poids de la fêlure.

(décembre deux mille six probablement)

jeudi 3 avril 2008

Sale bête

Je ne sais pas où il est, je ne sais pas qui a eu cette brillante idée ni qui a pris la photo, mais si je savais où le trouver, j’y courrais derechef.

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lundi 31 mars 2008

La vérité sur Isolde

Depuis quelques jours, tu l'auras remarqué, blogonaute averti, un prénom très en vogue flotte de ci, de là, au gré des vents, du flux et du reflet, de la blogomarine. Ce prénom, c'est Isolde. Et souvent, à le lire, tu te demandes bien pourquoi la marée capricieuse rejette sur le sable à treize reprises – au moins, tu ne les as pas comptées – en sept jours, ce précieux prénom. Pourquoi pas Clélia, ou Gina, te dis-tu, avec l'humeur badine d'un jeune del Dongo ?

Eh bien moi, Aglaë Poussin, connue de ci, de là, sous le beau nom d'Agaagla, je puis te révéler les dessous, de couleur délicate et de broderie fine, de cette affaire. Et ce, avant même dimanche prochain, six avril, parce qu'entre midi et treize heures, je ne serai plus là.

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De l'insidieux danger d'une double lecture

J'ai des copies à corriger
Des sabliers à commenter
Comme les deux sont rédactions
Je surveille mes réactions :
Ce ne serait vraiment pas triste
Que je me trompe de registre
Que je corrige Bbt
Ou d'autres blogueurs hébétés
Et qu'en marge de leurs feuillets
Mes élèves aient des sémillets !

dimanche 30 mars 2008

Les affres de la pêche à l'amorce

Savez-vous que c'est très angoissant de ne – presque, heureusement, à l'heure où je commence, Otir sauve l'honneur ;-) – rien voir venir ?!

En attendant, racontons cette aventure, si nouvelle.

D'abord, éliminons des sources potentielles, même si, à n'en pas douter, j'y aurais trouvé mon bonheur. Juste histoire de ne pas tourner en rond avec toujours les mêmes, je m'interdis d'ausculter les archives des collègues pêcheurs. Je choisis quelques blogs, auxquels je décide de me limiter, pour ne pas y passer mes nuits en cette semaine un peu chargée tout de même.

Ensuite, élaborons une méthode d'exploration. Ce sont certaines dates, trois ou quatre, qui me serviront de porte d'entrée. Ensuite, bien sûr, se laisser guider par le hasard, de lien en lien et de proche en proche... Marquer les pages.

Encore restreindre. Chercher les adresses des auteurs pressentis. Rédiger de petits messages pour demander la permission (Kozlika a bien insisté sur ce point, moi je suis consciencieuse). Songer que le week-end qui s'intercale va peut-être nécessiter un délai de réponse. Mieux vaut demander pour rien qu'être frustré ensuite de son choix par manque de temps !

Permissions accordées, rouvrir les pages marquées, relire tous ces débuts, fermer au fur et à mesure les onglets dont on peut se passer. Choisir dans ce qui reste. Kozlika a besoin de l'annonce avant 14 heures, qu'elle a dit. Et Il Maestro qui appelle juste maintenant, et qui pour une fois se montre un peu bavard ! 12h12, voilà, c'est fait. Mission accomplie.

20h, je surveille, au cas où la mise en ligne programmée ne fonctionne pas comme prévu... ah, la voilà ! Bon dans combien de temps puis-je espérer les premières participations ?

21h et des poussières : le stress monte : seulement deux réactions, dont un texte invisible !

Peut-être êtes-vous restés à l'ancienne heure, et moi trop impatiente, ou le dimanche soir moins propice aux jeux d'écriture... ou bien c'est mon amorce qui n'était pas bonne ?

(à l'heure où je termine, ouf ! un peu plus !)

samedi 29 mars 2008

De l'étrange nécessité de mettre les pendules à l'heure (et les points sur les i) (billet tardif)

Quand j'ai investi cette Zone, il y a cent cinq semaines, il s'est passé quelque chose d'étrange, phénomène qui semble bien devoir se reproduire cette nuit...

alors n'oubliez pas de régler vos alarmes
afin de n'être point abusés par ce charme !

ne faites pas attention à ces deux derniers vers, c'est juste que j'ai vu Andromaque hier soir...

Mettre donc les pendules à l'heure, et les points sur les i, et les poings sur les yeux (mon Pépé disait Qui n'en veut ?... des coups de poing dans les yeux ! ça nous faisait beaucoup rire), pour dormir et choisir demain, parmi toutes les amorces possibles, intéressantes, repérées, et autorisées à l'amorçage par leurs auteurs respectifs, celle qui lancera chez vous les meilleurs sabliers...

Et maintenant il est l'heure du marchand de sable !

Le grand ménage

Ça y est enfin. Cela fait des semaines que je pense à ce moment. Comme le dit le dicton coréen, « le meilleur moment quand on fait l'amour, c'est quand on monte les escaliers ».

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L'important, c'est le style

— Certains soirs, pour faire mon intéressant, il m'est arrivé de monter sur une chaise, de me draper dans un torchon à carreaux et de déclamer une poignée de vers avec des accès de lyrisme proportionnels à mon taux d'alcoolémie. Il s'agissait de l'extrait suivant :

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