jeudi 17 juillet 2008
À lire ailleurs
amazone jeu 17 juil 2008, 12:19 Ali, apeupus'arrêter
Le très beau billet sur l'Europe (et beaucoup plus que ça) d'Agnès Maillard du Monolecte.
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jeudi 17 juillet 2008
amazone jeu 17 juil 2008, 12:19 Ali, apeupus'arrêter
Le très beau billet sur l'Europe (et beaucoup plus que ça) d'Agnès Maillard du Monolecte.
samedi 4 août 2007
amazone sam 4 aoû 2007, 17:43 Ali, apeupus'arrêter
Il y a quelques jours, récupéré mes Quatre soeurs. Tout relu, avec délice, et m'en arrêtant de temps à autre pour savourer. Du pur bonheur en pages.
Et puisque décidément, je n'arrive à noter rien d'autre ici que des bouts de lectures (zadolescentes qui plus est), créons donc une nouvelle case pour ces brassées glanées dans les mots qui font rire et rêver...
samedi 28 juillet 2007
amazone sam 28 juil 2007, 20:54 Ali, apeupus'arrêter
pioché dans J'envie ceux qui sont dans ton coeur de Marie Desplechin
Je me lève et je me douche pendant un siècle. Le pommeau de douche au-dessus de la tête, je frissonne de plaisir. Pour un peu, je chantonnerais. J'ai beau avoir planté dans le coeur le souvenir cuisant de la journée d'hier, je ne parviens pas à retrouver ce vaste et beau désespoir qui me tuait avant que je m'endorme. Ce n'est pas faute de chercher. Mais il faut se rendre à l'évidence, il a fui avec la nuit.
vendredi 29 juin 2007
amazone ven 29 juin 2007, 18:15 Ali, apeupus'arrêter
extrait de Je ne t'aime toujours pas, Paulus d'Agnès Desarthe.
C'est une ado qui parle, et elle vient de découvrir Baudelaire :
Comment Baudelaire faisait-il pour savoir ce qu'il y avait à l'intérieur de ma tête ? (...) Il y avait du pourri et de la nuit et de la pluie partout.
Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Ça balançait, comme une chanson, et c'était tellement sombre que ça faisait du bien. En lisant ces vers, j'avais l'impression d'aller chercher mon coeur dans ma poitrine et de l'essorer comme une serpillière. La seule différence entre Baudelaire et moi, finalement, c'était que mes métaphores étaient moins stylées que les siennes.