C'est là ma Zone

dits et vagations d'une incorrigible

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jeudi 29 novembre 2007

J'aime les cours de grec

Dans mon petit lycée du fin fond du trou de la province profonde, loin des prestigieux grands lycées de centre-ville, quelques élèves suivent néanmoins l'enseignement du grec ancien, défendu bec et ongles avant même que j'arrive, et le grec enseigne, c'est moi que je l'ancienne.

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lundi 26 novembre 2007

Et elle me le rend bien

(la technique)

Le technicien est passé, il a grommelé C'est trop fort. Bilan, en bas, quelqu'un avait débranché les fils. Super, non ? Et il a ajouté Surveillez votre facture...

Le côté positif des choses, c'est que j'ai de nouveau le téléphone. Téléphonez-moi !

En revanche, ma lumière dans le salon a définitivement craqué. A pus lumière, a changé ampoule, a rien n'y fait. Crac, tout noir. Il Maestro vient de passer, n'a pas trouvé. Il faudrait le tournevis d'électricien, pour voir. Vous le saviez que ça existait, vous, les tournevis d'électricien ?

samedi 24 novembre 2007

En parlant de sonnet

Depuis le Blogue de Robert Rapilly, dont je suis tombée raide dingue en extase depuis le Sablier d'Automne, même que c'est toujours très frustrant de garder son enthousiasme pour soi puisque Bbt publie sans commentaires, depuis donc, j'ai navigué de lien en lien, et j'ai découvert moultes choses surprenantes.

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jeudi 22 novembre 2007

Rétroviseur

En jouant avec mon rétroviseur (diabolique invention), je redécouvre certaines choses, comme un certain horizon qui ne disait pas son nom mais qui m'est aujourd'hui aussi bon (le vaste mot profond) qu'un coin du feu de soir d'hiver. Constance...

Confiance

Un vieux sonnet, spécialement pour Toncrate qui réclame (c'est ma faute, j'ai promis), un vieux sonnet ressorti de mes cahiers d'encore-adolescente (mais l'un de mes élèves (par ailleurs fils de collègues, ce qui a donné lieu à une certaine familiarité hors école), le taquin Gilliat ne me disait-il pas : Sortir de l'adolescence... j'espère que je n'y mettrai pas autant de temps que toi !)

vingt-six mars mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf (j'adore décidément les dates en toutes lettres)

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mercredi 14 novembre 2007

Stââââge

Bilan de deux jours de stââââge au lycée sur la connaissance de l'adolescent, fonctionnement du cerveau, de la mémoire et de l'apprentissage. Pour faire simple.

Petit précis de chrono-psychologie :

Notre (je dis notre parce que ça c'est tout le monde pareil) rythme circadien (c'est-à-dire sur 24 heures, soumis et conditionné à et par l'alternance jour/nuit) est marqué par un creux, ralentissement de l'activité vers 2-3 heures du matin, et un sommet entre 16h et 18 heures.

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lundi 12 novembre 2007

Spamplemoussée !

C'est tout de même incroyable, je me fais spamplemousser par mon propre blog !!!

Je voulais juste répondre à Toncrate sous le billet précédent, et je l'ai fait comme une visiteuse, sans passer par l'interface d'administration... j'ai eu le malheur d'écrire spécialiste (et j'avoue ne pas même savoir ce que l'on reproche à ce mot-là), et bling.

Non mais tu pourrais au moins reconnaître la maîtresse des lieux, saleté d'outil !

vendredi 9 novembre 2007

Vive le son de nos chansons !

J'ai chantonné toute la journée, guillerette.

Et ce soir, seule face à mon ordinateur, je m'aperçois que je ne suis pas la seule à pousser la chansonnette ! Jugez plutôt :
Samantdi jubile avec Brassens ;
Otir fredonne Montand et nous donne une piste pour écouter ce cher vieux Georges...
Et puis il y a ceux qui écrivent en musique : le thème des Impromptus Littéraires de cette semaine, a donné lieu à deux textes assez proches dans leur principe : le mien est le second, et ce n'est qu'au moment de l'envoyer aux administrateurs du site que j'ai découvert le premier, de Laura Vanel-Coytte.

Et, au cas où vous ne seriez pas déjà en train d'écouter Brassens, ce qui pourrait occasionner des interférences dommageables (à lui surtout), je vous livre le fruit de mon activité, futile autant que détournatoire...

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jeudi 8 novembre 2007

Lune d'été : à M***

dix juillet deux mille six

Lune de feu, lune de nuit
Ronde et pleine comme monde
Lune feu sombre
Clair orangé dans la nuit grise
Bouton de nacre flamboyant au cil du soir
Et l'horizon revêt son vert manteau de nuit.
Lune de feu, veille sur l'étincelle de ses yeux.

Un peu d'été : à M***

dix juillet deux mille six

L'été n'est que bourdonnements.
Mouches, pales, machine,
Tournent et vrombissent doucement.
L'été silence.
Un tapotis, deux tapota,
Dans les plinthes des coins le son clair du balai
Un mot ou deux sur un clavier,
L'été s'y rythme.
Dans le frémissement des feuilles
Légère brise ébroue les arbres
Pages chuchotent et crissent au sein des siestes
L'été murmure.
L'été serein
L'était de ta présence.

mercredi 7 novembre 2007

Ecrit dans le train

juillet 2006

Et toi, trésor, mon éblouissement.
De revivre en esprit, les yeux fixés sur les champs jaunes qui défilent,
quelques heures avec toi

le souffle s'est fait court, longuement, ardemment, à presque suffoquer
de plaisir en pensée.

Et puis se voir, dans le regard des autres voyageurs, un peu trop exaltée,
et rechercher le calme en évitant leurs yeux, et prise de pudeur, réfréner les soupirs en regardant ailleurs.