C'est là ma Zone

dits et vagations d'une incorrigible

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lundi 29 octobre 2007

Mon lecteur préféré

Lorsque je l'ai connu, il était puceron. Un garçon de petite taille, sautillant partout, plein de vie, de malice :il n'en fallait pas plus pour mériter ce surnom. Mais je ne l'ai cotoyé en ce temps-là, je l'avoue, que parce qu'il faisait partie de la bande à Vianney (hommage à l'un des héros de Marie-Aude Murail, dans La fille du docteur Baudouin), avec l'insupportable Dylan et le gentil Barnabé. En voilà une bande de copains équilibrée : un gentil (Bettina, sous la plume de Malika Ferdjoukh, le qualifierait de sympa-moche, et Geneviève la tancerait en lui rappelant que ce n'est pas de sa faute s'il a eu un accident !), un insupportable (pauvre Dylan, je suis sûrement injuste avec lui, mais ne l'ayant connu qu'à l'âge bête, j'ai du mal à l'imaginer autrement), un diablotin monté sur ressorts, celui-là même dont il est question aujourd'hui, et un beau gosse, rôle incarné par Vianney dès l'instant où je m'intéressai à lui et lui à moi, première d'une longue série d'admiratrices sensibles à son charme étrange et banal à la fois, Vianney qui éclipsait son adorable frère dans des circonstances parfois cruelles, mais ceci est une autre histoire. Pour le sujet qui nous intéresse présentement, Vianney éclipsa aussi son copain-camarade-de-classe-partenaire-de-tennis, puisque je ne vis en lui qu'un empêcheur de s'amouracher tranquille, à peine moins encombrant que Dylan l'insupportable !

Le deuxième chapitre de cette longue et belle histoire s'écrit quelques années plus tard. J'ai depuis longtemps quitté le collège (tout ceci se passait l'année de mes quatorze ans) et je me moque allègrement de mon cher petit lycéen de frère (Hermanitus, youhou ! C'est quand que tu reviens de ce côté-ci de l'Océan ?), parce que celui-ci a la manie de prononcer le nom de son nouveau copain à tout bout de champ : on dirait moi quand je suis amoureuse ! Hermanitus s'est complètement entiché d'un être manifestement hilarant et génial (et leur rencontre à elle seule mériterait un chapitre, mais je leur laisse le soin de l'écrire !), et je suis tellement occupée à le taquiner que je ne fais pas le rapprochement... C'est eux qui le feront, au bout d'un certain temps seulement. Durant quelques mois, je ne verrai en lui que la nouvelle lubie de mon cher petit frère, un peu envahissant dans les conversations !

Le troisième chapitre commence lorsque les amis d'Hermanitus deviennent mes amis, et mes amis les siens. Je découvre alors non seulement que mon frère est une vraie star parmi les stars, ce qui ravit ma fierté de grande soeur, mais aussi tous les plaisirs de son petit univers, l'humour et la chaleur de ceux qui le peuplent, et notamment les trésors d'inventivité de Gaeti !

Gaeti aux multiples talents, aujourd'hui, depuis que j'ai ouvert ma Zone à tous les vents, est mon lecteur préféré... Et cette intimité-là vaut bien non seulement un quatrième chapitre, mais aussi...

un Joyeux anniversaire !!!

dimanche 28 octobre 2007

Aberration géo-graphique

Mais qu'importe ?

L'Amazone s'écoule désormais dans de jolies couleurs d'Afrique... Mon nouveau thème, qui n'est pas encore fini (reste à remplacer les petites images un peu partout par des plus assorties !), a été réalisé ce soir-même (si vous êtes passé vous avez dû voir de drôles de choses parce que j'ai tout testé pas à pas comme elle le recommande Kozlika !) à partir d'une bannière très gentiment prêtée par Monsieur Ka, du blog La Boîte à images. Du coup,je l'ai nommé AfriKA. Elle est belle, hein, ma bannière ?

Pour le reste j'ai surtout procédé à des changements de couleurs, rien de très difficile il faut bien le dire... Mais quand même, ça fait plaisir de changer la déco !!!

lundi 8 octobre 2007

Apprendre à prendre

Le bonheur vient-il de ces deux mots : la bonne heure? Cela voudrait-il dire qu'il vient toujours à la bonne heure? Le bonheur est-il ponctuel?

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dimanche 7 octobre 2007

Il a

un dernier (du moins je crois), dernier hommage
au plus fascinant de ceux que j'ai croisés

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Si

... et toujours...

autre exercice d'écriture, plus compliqué ! (et autre hommage, non moins complexe)

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Dimanche

encore...

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Fable

Encore un reste de là-Bas.

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Le temps du thé

(Burkina toujours)

le 27 août 2006

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Silence

(carnet du burkina, suite...)

un petit exercice d'écriture, en hommage discret (enfin...) à la finesse d'un autre compagnon de voyage

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Chez Solo

le 24 août 2006, près de Bamfora

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J'ai oublié de dire

... que j'avais un compagnon de voyage...

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Trouver le rythme

Toujours ce voyage en bus, propice à la méditation

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Pluie d'Afrique

encore un souvenir du Burkina... faut dire que j'ai remis la main sur mon cahier, et mis au clair ce qui me reste de ce voyage...

Ce jour-là (toujours le 19 août 2006) j'ai pris le bus de Ouaga à Bobo, cinq ou six heures : j'ai eu le temps d'admirer le paysage, d'écrire, et d'essuyer la pluie sur les pistes rouge sombre...

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Ma pensée pour K.

du 19 août 2006, de là-bas...

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Dies irae

Je n’ai pas de mot. C’est rare. Mais c’est ainsi. Ma colère est au-delà des mots.

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samedi 6 octobre 2007

Compte tenu...

Je n'ai plus l'habitude de travailler en entendant des sons humains autour de moi.

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mercredi 3 octobre 2007

Allez, juste un petit pour de rire...

Je comprends ce que les gens disent. C’est pénible, je n’en ai pas l’habitude. Je déteste ça. Les gens parlent, j’entends sans avoir besoin d’écouter et je comprends. C’est infernal. J’ai l’impression de me mêler de ce qui ne me regarde pas. D’ailleurs ça ne m’intéresse pas, je ne veux pas savoir.

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mardi 2 octobre 2007

J'ai longtemps habité... (à Serge K.)

J'ai très longtemps habité près d'un pont SNCF, tout au nord de Paris. Un pont très noir, qui tremblait au passage des trains de marchandises, un pont que j'aimais. Comment pouvait-on aimer un tel amas de ferraille, lui trouver un quelconque charme? Sans aucun doute, je devais être le seul dans ce cas.

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La vieille dame et la mort

petite nouvelle - sans prétention - écrite cet été... toute ressemblance fortuite etc

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