dix juillet deux mille six

L'été n'est que bourdonnements.
Mouches, pales, machine,
Tournent et vrombissent doucement.
L'été silence.
Un tapotis, deux tapota,
Dans les plinthes des coins le son clair du balai
Un mot ou deux sur un clavier,
L'été s'y rythme.
Dans le frémissement des feuilles
Légère brise ébroue les arbres
Pages chuchotent et crissent au sein des siestes
L'été murmure.
L'été serein
L'était de ta présence.