juillet 2006

Et toi, trésor, mon éblouissement.
De revivre en esprit, les yeux fixés sur les champs jaunes qui défilent,
quelques heures avec toi

le souffle s'est fait court, longuement, ardemment, à presque suffoquer
de plaisir en pensée.

Et puis se voir, dans le regard des autres voyageurs, un peu trop exaltée,
et rechercher le calme en évitant leurs yeux, et prise de pudeur, réfréner les soupirs en regardant ailleurs.