C'est là ma Zone

dits et vagations d'une incorrigible

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jeudi 22 novembre 2007

Confiance

Un vieux sonnet, spécialement pour Toncrate qui réclame (c'est ma faute, j'ai promis), un vieux sonnet ressorti de mes cahiers d'encore-adolescente (mais l'un de mes élèves (par ailleurs fils de collègues, ce qui a donné lieu à une certaine familiarité hors école), le taquin Gilliat ne me disait-il pas : Sortir de l'adolescence... j'espère que je n'y mettrai pas autant de temps que toi !)

vingt-six mars mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf (j'adore décidément les dates en toutes lettres)

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jeudi 8 novembre 2007

Lune d'été : à M***

dix juillet deux mille six

Lune de feu, lune de nuit
Ronde et pleine comme monde
Lune feu sombre
Clair orangé dans la nuit grise
Bouton de nacre flamboyant au cil du soir
Et l'horizon revêt son vert manteau de nuit.
Lune de feu, veille sur l'étincelle de ses yeux.

Un peu d'été : à M***

dix juillet deux mille six

L'été n'est que bourdonnements.
Mouches, pales, machine,
Tournent et vrombissent doucement.
L'été silence.
Un tapotis, deux tapota,
Dans les plinthes des coins le son clair du balai
Un mot ou deux sur un clavier,
L'été s'y rythme.
Dans le frémissement des feuilles
Légère brise ébroue les arbres
Pages chuchotent et crissent au sein des siestes
L'été murmure.
L'été serein
L'était de ta présence.

mercredi 7 novembre 2007

Ecrit dans le train

juillet 2006

Et toi, trésor, mon éblouissement.
De revivre en esprit, les yeux fixés sur les champs jaunes qui défilent,
quelques heures avec toi

le souffle s'est fait court, longuement, ardemment, à presque suffoquer
de plaisir en pensée.

Et puis se voir, dans le regard des autres voyageurs, un peu trop exaltée,
et rechercher le calme en évitant leurs yeux, et prise de pudeur, réfréner les soupirs en regardant ailleurs.