Savez-vous que c'est très angoissant de ne – presque, heureusement, à l'heure où je commence, Otir sauve l'honneur ;-) – rien voir venir ?!

En attendant, racontons cette aventure, si nouvelle.

D'abord, éliminons des sources potentielles, même si, à n'en pas douter, j'y aurais trouvé mon bonheur. Juste histoire de ne pas tourner en rond avec toujours les mêmes, je m'interdis d'ausculter les archives des collègues pêcheurs. Je choisis quelques blogs, auxquels je décide de me limiter, pour ne pas y passer mes nuits en cette semaine un peu chargée tout de même.

Ensuite, élaborons une méthode d'exploration. Ce sont certaines dates, trois ou quatre, qui me serviront de porte d'entrée. Ensuite, bien sûr, se laisser guider par le hasard, de lien en lien et de proche en proche... Marquer les pages.

Encore restreindre. Chercher les adresses des auteurs pressentis. Rédiger de petits messages pour demander la permission (Kozlika a bien insisté sur ce point, moi je suis consciencieuse). Songer que le week-end qui s'intercale va peut-être nécessiter un délai de réponse. Mieux vaut demander pour rien qu'être frustré ensuite de son choix par manque de temps !

Permissions accordées, rouvrir les pages marquées, relire tous ces débuts, fermer au fur et à mesure les onglets dont on peut se passer. Choisir dans ce qui reste. Kozlika a besoin de l'annonce avant 14 heures, qu'elle a dit. Et Il Maestro qui appelle juste maintenant, et qui pour une fois se montre un peu bavard ! 12h12, voilà, c'est fait. Mission accomplie.

20h, je surveille, au cas où la mise en ligne programmée ne fonctionne pas comme prévu... ah, la voilà ! Bon dans combien de temps puis-je espérer les premières participations ?

21h et des poussières : le stress monte : seulement deux réactions, dont un texte invisible !

Peut-être êtes-vous restés à l'ancienne heure, et moi trop impatiente, ou le dimanche soir moins propice aux jeux d'écriture... ou bien c'est mon amorce qui n'était pas bonne ?

(à l'heure où je termine, ouf ! un peu plus !)