pioché dans J'envie ceux qui sont dans ton coeur de Marie Desplechin

Je me lève et je me douche pendant un siècle. Le pommeau de douche au-dessus de la tête, je frissonne de plaisir. Pour un peu, je chantonnerais. J'ai beau avoir planté dans le coeur le souvenir cuisant de la journée d'hier, je ne parviens pas à retrouver ce vaste et beau désespoir qui me tuait avant que je m'endorme. Ce n'est pas faute de chercher. Mais il faut se rendre à l'évidence, il a fui avec la nuit.