L'arbre respire.

J'ai appuyé ma tête sur son tronc et je l'enserre de mon bras.

Ses branches m'enveloppent et me caressent, parfois, au gré du vent.

J'écoute son coeur battre, sa sève circuler, chargée de l'air de nos échanges.

La tempe me fait mal à la presser contre ce tronc.

Peu à peu, le rythme de mon coeur rejoint celui de l'arbre,

et je desserre mes doigts, noués comme une étreinte.

Contre toi je repose

Près de toi je respire

Si tu es arbre

j'aime ton ombre.